Résumé

Jonathan Wallace, l’un des plus tordus, des plus dangereux mercenaires de la planète a décidé de se volatiliser. Terminus, game over !
L’ennui pour lui c’est que de gros bonnets politiques mettent le paquet pour le faire remonter à la surface… Ils disposent pour cela de l’arme absolue : Shadie, la propre fille de Wallace, planquée dans une famille d’adoption en Sicile.
Wallace refera effectivement surface. A sa manière…

L’un des rares survivants, Nino, raconte.

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Paru en novembre 2007 Editeur Télémaque, collection Entailles - 292 pages

Extraits

« … Une enfant, de sexe complètement féminin, partiellement amputée de deux ou trois membres en attendant mieux, croupissait, souffrait, agonisait dans un coin, un trou, une cave… La maîtrise totale de la situation par le salaud qui organisait le spectacle, ne proposait aux enquêteurs aucune piste. Sinon attendre et encore attendre. L’erreur, le faux pas. »

« Cette ombre incertaine qui s’était posée comme un oiseau noir un soir sur les cordes du ring où je m’agitais et qui plus tard s’est abattue, foudroyée, résume sans doute à elle seule ce qu’est la vie, en tout cas la mienne. Heureusement qu’à travers ce champ de bataille et surtout au-delà des pitreries macabres du destin, de tous ces cadavres absurdes et enchevêtrés, j’ai rencontré Shadie. Sinon je penserais que sur cette terre personne n’est réellement souhaité ni bienvenu. »

L’avis de la presse

Un commentaire

  1. Les Morceaux, dans le livre de François Boulay, ne sont pas que les parties de corps humains qui sont dispersées dans la capitale. Ce sont aussi les morceaux d’histoires qu’il met en place après le monumental plantage de la mission du début du roman. Nino Wittgenstein, Tonton Gaston, Kaufman ou la jolie Mathias, sont des personnages très attachant. Le style de Boulay est intéressant puisqu’il parvient à disséminer dans les dialogues et les pensées de ses personnages des éléments qui nous font dresser le sourcil. On se surprend à de multiples reprises, en cours de lecture, à revenir sur un passage en se disant « qu’est ce qu’il veut dire par là … ? »
    Ce n’est pas que la lecture est difficile, c’est juste que la réflexion du personnage fait sonner une alarme dans l’esprit du lecteur, qui découvre petit à petit qui mène la barque, pour nous faire arriver de l’autre côté de la rive, avec des réponses à nos questions.
    Même si il y a des éléments que je trouve un peu trop facilement expédiés (les 547 éléments, l’origine des membres), François Boulay parvient à alterner la relative joie de vivre du grand naïf qu’est Nino avec la froideur d’un Bouzat. Les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on voudrait bien nous faire croire.
    Un grand bravo également pour arriver à écrire une aussi jolie fin après avoir baigné son lecteur dans une telle torpeur. J’ai trouvé le mot qui va qualifier le mieux selon moi ce roman : la torpeur. C’est ce qui va animer le lecteur en cours de lecture, il y a un moment où on ne peut pas s’empêcher de se dire « il se passe un truc étrange là … ». C’est comme dans un film quand vous commencez à entendre la musique de circonstance…
    Je n’en dirai pas plus pour ne pas révéler le dernier morceau de ce puzzle mais vous allez dévorer ces 293 pages. Et puis certainement le relire pour découvrir l’histoire d’un nouvel œil !

    Frédéric Fontès

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